Valbonne
A feuilleter mon Guide Vert, j’avais retenu Valbonne par sa caractéristique. Laquelle? un quadrillage parfait des rues. Ca m’a intrigué.
Quand je suis arrivée, je me suis garée sur le grand parking Valis Bona. Du parking, on a déjà toute la vue sur la rue avec les maisons remparts. Impressionnantes avec leurs 2 ou 3 étages qui font barrage. A l’époque il n’y avait pas de porte qui donnaient sur l’extérieur. Le rôle de ces maisons était bien de défendre la ville.
Je me suis dirigée directement vers la place de Arcades, le coeur de la ville et ensuite je me suis un peu perdue dans les ruelles. Ce quadrillage parfait nous met parfois dans l’erreur de savoir si l’on est déjà passé dans la ruelle ou non…. Surtout si comme moi, on a pas de plan^^
Gralon.net
1199
Vallis Bona (la Bonne Vallée) est étroitement liée au monastère. Ce territoire va être donné à l’Abbaye de Prads par l’Evêque d’Antibes. Naît alors l’abbaye Ste Marie de Valbonne qui dépendait de l’ordre monastique de Chalais.
Après la chute de l’ordre chalaisien.
L’Evêque de Grasse offre l’abbaye de Valbonne à l’abbaye de Lérins. Ils en prennent possession en 1346.
La période est compliquée entre les guerres, la sécheresse mais aussi la peste noire qui décime la population, qui décide de fuir en 1351. Le Comté de Provence devient une province du Royaume de France en 1481.
Le renouveau du village
Don Antoine Taxil, moine du Lérins va faire renaître le village en 1519 avec l’aide d’Augustin de Grimaldi, Evêque de Grasse. Bien que le village soit à l’état de ruine et complètement déserté, ils vont faire appel au hameaux voisins et au haut pays pour le repeupler.
L’idée ? Une parcelle divisée en lots rattachés à des terres que les notables, investisseurs locaux ou encore des clercs pourront louer à des paysans. Charge aux paysans de construire leurs maisons, les constructions vont s’étaler sur un siècle cependant il faut tenir compte d’un cahier des charges très précis et strict car le plan architectural respecte le plan romain rectangulaire dit orthogonal : des rues perpendiculaires, une place centrale et une rue centrale. Les maisons remparts elles clôturaient le village avec pour fonction de le protéger.
Le village restera rural jusqu’au milieu du 20ème siècle avec pour principal culture l’olivier et la vigne. On y cultive la rose et le jasmin pour la parfumerie.
Depuis le 16ème siècle, la ville n’a que peu changé, elle s’est juste ouverte sur l’extérieur.
Le village a donc gardé toute son authenticité. Une très belle découverte.
La place des Arcades
2 commentaires
gilbert G M O T
Bonsoir Ce type de construction est trés courant dans notre région , a la » frontiére » entre Périgord et Lot et Garonne ; ces bastides ,comme on les appelle ici sont réspectivement situées le long de l ancienne limite entre France et Angleterre et s opposaient joyeusement a l époque ; les nouveaux habitants qui s installaient étaient exonérés d impots pour favoriser la création de richesses dans ces nouvelles villes ; D ailleurs le nom de certaines commence par » Villeneuve de …….
merci pour la visite que l on fait agréablement sans effort !!!!
Claudine et Gilbert
Les bretons
Bonsoir
Merci beaucoup pour cette précision, c’est très intéressant, ça permet de mieux comprendre.
Pour le sans effort c’est avec plaisir 😀
Bonne soirée
Jess