Morbihan,  P.Culturel

Guéhenno, Le manoir de Lemay

Règle du confinement avec ses 10km, je me promène donc autour de chez moi, je l’avais depuis un moment en tête !! Alors un week end où le soleil était là, j’ai pris l’appareil photo et je me suis enfin décidée ^^. Finalement c’est pas mal… on va toujours au loin alors qu’à coté de chez nous il y a aussi de belles choses à voir ! Il faut bien trouver les bons cotés…

On est sur la commune de Guéhenno. Non loin du bourg, nous sommes au lieu dit Le Grand Lemay, ce manoir était l’habitation du Seigneur Le May, ayant droit de moyenne et basse justice dépendant du Comté de Porhoët.  Construit dans les années 1570, en tant que pavillon de chasse.

 

Il reste cependant inachevé pourtant destiné à être prolongé au niveau de la « tour » avec les pierres en attente, les prémices d’une cheminée.

Dans la Famille Lesmais à l’origine, le manoir passera successivement aux mains de la Famille Duplessix, Keravéon, Cambout, Montaigu puis de la Famille Coutance.

Inhabité au XXe siècle, il va servir de débarras.

En 1993, le SIVOM de St jean Brevelay va le racheter. Le projet d’un centre d’interprétation du patrimoine des croix et calvaires de Bretagne est envisagé. Il est rénové en 2002 mais extrêmement couteux pour la continuité des travaux, il est mis en vente en 2017.

Il ne se visite plus. Il est inscrit aux titres des Monuments Historiques depuis 1993.

 

 

 

Magnifiques ouvertures avec les pierres sculptées.

 

 

Il nous ferait presque peur lui …

 

 

Oui j’ai fait ma curieuse ^^ mais c’était déjà ouvert !

 

 

 

 

Les cheminées !

 

 

 

 

Le superbe colombier de 850 boulins (terme que j’ai découvert !), les nids ! Il est dit qu’en fonction des boulins on peut connaître la superficie du domaine. 1 boulin correspond à 1/2 hectare.

 

Pour info, le colombier du château de Brézé comprend 3700 boulins !! Le plus ancien colombier est au château d’Anjou du XVIe dans les Yvelines qui comporte 3200 boulins.

Au Moyen Age, c’était un signe extérieur de richesse. Réservé aux Seigneurs car la colombine (la fiente de pigeon) était un excellent engrais pour les terres.

Lorsqu’il y avait un mariage entre 2 familles de nobles, on pouvait déterminer la richesse de la famille aux boulins du colombier. Pourtant réglementé en fonction de la superficie des terres, certains en rajoutaient des faux pour en exagérer leur possession. Vient de là, l’expression « se faire pigeonner« 

 

 

 

Dans le verger, derrière, des œuvres réalisées en 1996 dans le cadre du symposium international de sculpture monumentale sur le granit breton.

 

Pour situer 😉

4 commentaires

  • Gilbert G M O T

    Bonsoir Que de pierres sculptèes partout , c est très beau ; Bonne soirée et a bientôt pour un nouveau voyage . C est vrai qu a l époque un pigeonnier etait une vraie richesse : tout était utile les oeufs , la chair et les déjections pour engraisser la terre . Un privilège réservé a la noblesse

    Amicalement Gilbert

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